Stuff We'll Never Solve


TALL PAUL GRUNDY "STUFF WE'LL NEVER SOLVE"
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"Oh le joli disque que celui-ci ! TPG nous laisse avec ce truc qu’on ne résoudra jamais, cette espèce de chose qui nous tient en haleine et qu’on a bien du mal à expliquer. Pourquoi un millième disque de pop-folk s’immisce-t-il plus qu’un autre, touche-t-il là où d’autres ennuient ? Parce qu’au fond, TPG, on a déjà du l’entendre ailleurs, chez Buckley comme chez les Happys Mondays. D’ailleurs dans le groupe de ses rêves, il y aurait John Cale au piano, Elliot Smith à la guitare et Robert Wyatt au chant. Et pourquoi pas Thom Yorke aux choeurs. Ce quatrième disque de Structure Records (petit label lillois fondé par les membres de L’Objet, groupe post-rock sans l’accent ch’ti) est donc une réelle réussite. 11 morceaux emballés en 31 minutes. 11 ballades épurées qui ne sentent pas que le bois et se laissent aller à quelques claviers minimaux, boucles électriques et backing vocals discrets. Comme ce ‘The Dark Age Of Ambulophobia’ dont on ne comprend pas tout, comme ce ‘Cassette de Chants’ qui s’achève ainsi « Sur la place centrale d’une ville Label tourne sur elle-même ». Oui, il y bien des trucs qu’on ne résoudra jamais. C’est probablement mieux ainsi." (lg - RIF RAF (F) n°147 avril 2009) ..

 

.. Disque de la complexité lisible, ce « Stuff We’ll Never Solve » est une perle de simplicité. (Gerald De Oliveira - A DECOUVRIR ABSOLUMENT.COM avril 2009)

 

(...) Sur cet album, TALL PAUL GRUNDY nous ballade avec son folk-pop délicatement psychédélique. Quelques aménagements contemporains de production et d’arrangement ne trahissent pas le genre, mais rendent l’album bigrement attachant et quelque chose me dit que TALL PAUL GRUNDY pourrait également se faire remarquer là-bas chez lui en Premier League.

(Bertrand Lanciaux - PRESTO n° 129 avril 2009)

 

Ah les hasards du rangement alphabétique ! C'est à côté du duo néo-zélandais frappadingue The Tall Dwarfs qu'a élu domicile l'excellent dernier album de Tall Paul Grundy, Lillois d'adoption. Votre serviteur avait déjà entendu parler du bonhomme avant de poser deux oreilles attentives à cet album intitulé « Stuff We'll Never Solve ». En ouvrant pour le Gallois underground John Cale au Grand Mix de Tourcoing en 2006, Mister Grundy avait pu laisser flotter dans l'air de très bons titres extraits de son précédent album « Important To The Species ». Accompagné d'un groupe à l'époque, c'est désormais l'image d'un garçon fignolant ses titres seul (ou avec l'aide de quelques invités qui apprécient ses infusions de thé) qui vient à l'esprit en écoutant « Stuff We'll Never Solve ».
Du travail sur le chant je peux vous assurer qu'il y en a sur cet album. Il suffit de se laisser bercer par « Raking Up » tour à tour susurré, chuchoté ou au contraire chanté de manière très harmonieuse aidé en cela par des choeurs qui survolent un riff de guitare bien accroché à la terre. Quelques notes de claviers assez atmosphériques laissent également le champ libre à des arpèges de guitare qui semblent tout droit sortis de l'album « Evening Star » de Brian Eno et Robert Fripp. Tall Paul joue mille fois moins vite que le leader de King Crimson mais réussit à placer de savoureuses bandrilles avec sa six cordes. « Doing Right By Others » est très réussi. La rythmique appuyée par la guitare acoustique s'accouple très vite à une mélodie qui reste durablement en mémoire. Mister Grundy a vraiment le chic pour nous pondre des pop-folk songs alanguies dans lesquelles on a envie de se réfugier : c'est le cas de « Heart Boarded Up ».
Sur « The Dark Age of Ambulophobia » la plume acérée fait son oeuvre. En seulement sept phrases Tall Paul nous décrit un quotidien rempli de peurs et de mondes à affronter chaque jour. Cet âge sombre est dépeint tour à tour par une guitare saturée ou quelques notes de six cordes qu'on croirait joué par Bill Frisell. Flottantes, inquiétantes. Pour terminer ce petit tour enchanteur chez Tall Paul Grundy, un morceau quasi instrumental vraiment très réussi. Le bonhomme lance quelques mots mystérieux en français comme pour mieux nous perdre. Je vais ici faire un rapprochement peut être un peu tiré par les cheveux mais ce « Cassette de Chants » m'a plongé dans le même état que le morceau « La Folie » des Stranglers. En à peine un peu plus d'une demie heure, Tall Paul Grundy a réussi à me faire perdre quelques repères. Où est ma boussole ?

(Sébastien Le Cabon - NORDD6BELS, 2010)

 
 
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